Nos lectures de septembre

Ce mois-ci, on a dit au revoir à l’été, alors on se prépare doucement aux lectures automnales !

Marie

1 – Trust, Hernan Diaz, traduit de l’anglais (États-Unis) par Nicolas Richard (Éditions de l’Olivier, 2023), 3/5 :

Un roman dense, très descriptif. Des personnages difficiles à cerner. Il faut s’accrocher pour résoudre ce puzzle littéraire, tout l’intérêt est là. Lecteurs amateurs de finance et d’économie, ce roman est fait pour vous.

2 – Conque, Perrine Tripier (Gallimard, 2024), 4/5 :

Une histoire hors du temps qui se lit comme une fable. Quel rôle joue la mystification dans la société, la politique ? Plongez dans un roman fort, déroutant, poétique.

3 – Au crépuscule, Jaap Robben, traduit du néerlandais par Guillaume Deneufbourg (Gallmeister, 2024), 4/5 :

Un roman très fort qui m’a plus touchée que je ne l’imaginais. Entre mélancolie et nostalgie, injustice et impuissance. L’histoire de Frieda, dont le portrait est peut-être l’un des plus justes que j’ai jamais lu.

4 – Katie, Michael McDowell, traduit de l’anglais (États-Unis) par Jean Szlamowicz (Monsieur Toussaint Louverture, 2024), 3/5 :

Toujours aussi fan de la plume de McDowell, mais je dois bien admettre que j’ai été moins convaincue par Katie que par les précédents ouvrages de l’auteur… On reste sur une intrigue divertissante et décalée avec une protagoniste forte et inspirante (je parle de Philo, bien sûr, pas de Katie!).

5 – La Petite Bonne, Bérénice Pichat (Lizzie, 2024), lu par Véronique Vella et Marilou Aussiloux, 3/5 :

Un huis-clos oppressant situé pendant l’entre-deux-guerres, l’être humain à l’état brut. L’interprétation était excellente mais j’ai l’impression d’être passée à côté de quelque chose… Le format audio n’était peut-être pas idéal pour découvrir ce roman.

6 – Tata, Valérie Perrin (Albin Michel, 2024), 3/5 :

Un roman aux allures de polar, une intrigue dynamique mais qui s’essouffle par moment. J’ai ressenti comme une distance avec les personnages, je n’étais pas investie, ce qui ne m’était jamais arrivé avec les romans précédents de l’autrice. La magie n’a pas entièrement opéré pour moi… L’histoire tient tout de même la route, j’ai dévoré les 600 pages en quelques jours.

7 – Ce que les corbeaux nous laissent, Sophie Leullier (Dupuis, 2024), 4/5 :

Une superbe BD aux couleurs automnales qui illustre la Normandie du Moyen-Age. On y fait la rencontre d’une famille brisée par le deuil et la culpabilité. Mais c’est plein d’espoir que l’on suit le cheminement de Tarik, son combat contre ses démons, contre son désir de vengeance. Une histoire très touchante sur l’amour fraternel et maternel. Dure, également, à cause de la violence et de l’injustice qu’elle dépeint.

Je clôture ce mois de septembre avec ma 71ème lecture de l’année !

Malik

1 – Autre Monde, tome 3: Le cœur de la Terre, Maxime Chattam (Albin Michel, 2010), 4/5 :

Pour conclure le premier cycle de sa saga, Chattam nous offre une fin épique autour de ces trois héros plongés dans un nouveau monde ! Il en reste encore beaucoup à apprendre, alors on ouvre vite le prochain !

2 – Salon de Beauté, Quentin Zuttion d’après le roman de Mario Bellatin (Dupuis, 2024), 3,5/5 :

Un roman graphique tout en couleur, où la vie de trois drag queen va lentement se parer de grisailles suite à une étrange épidémie. Une fresque onirique violente et pourtant si belle.

3 – Les enfants de la crique, Rémi Baille (Les Bruits du Monde, 2024), 3,5/5 :

Une ode à une région, un bord de mer, une crique. Un chant aux habitants, à leurs histoires, leurs vécus dans ce lieu qui est tout leur monde et mérite tous les efforts. Un roman contemplatif, méditatif, souvent un peu trop, mais d’une réelle beauté.

4 – Jusqu’au prodige, Fanny Wallendorf (J’ai Lu, poche, 2023), 2,5/5 :

Une course-poursuite effrénée entre un chasseur et sa proie, déterminée à parcourir les kilomètres pour retrouver son frère. Un style haletant, parfois un peu décousu, avec une narratrice à bout de souffle. Un roman qui ne m’a pas emballé mais qui aura aidé à comprendre l’importance de l’alternance des rythmes dans la narration.

5 – La dernière nuit d’Anne Bonny, Claire Richard/Alvi Ramirez (Le Lombard, BD, 2024), 4/5 :

Une BD magnifique, vraie et tranchante sur la vie d’Anne Bonny, cette pirate au grand coeur, à la fougue et à l’envie de vie et de liberté. J’ai adoré le dessin, alternant entre douceur et cruauté, dans ce qui rétablit l’histoire de cette femme au parcours mémorable.

6 – L’héritage fossile, Philippe Valette (Editions Delcourt, BD, 2024), 4,5/5 :

Une BD magnifique. Dans le dessin et le scénario. Ils sont quatre à quitter la Terre pour trouver une planète où l’Humanité pourrait se préserver. Ils n’arriveront pas tous. J’ai aimé les planches aux couleurs parfois lumineuses, parfois sombres. Cette histoire prouve que parfois l’espoir ne tient qu’à l’ambition, même si celle-ci peut tout ruiner. Accrochez-vous jusqu’à la fin. Elle retourne l’estomac et fait comprendre. La Vie n’a pas besoin de l’Homme.

Je clôture ce mois de septembre avec ma 49ème lecture de l’année !

Et vous, qu’avez-vous lu ce mois-ci ? Dites-nous tout en commentaire !

MARIE & MALIK

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